Quand Saint-Donat se souviendra-t-il ? Comme vous avez pu le remarquer dans mon article du mois dernier, il y a tellement à dire et à faire sur l’histoire de Saint-Donat que j’ai décidé d’ajouter un article de plus dont voici le 2e de trois articles sur un sujet d’actualité.
Après vous avoir entretenu la dernière fois sur la possibilité de réaliser un <
Notre patron Restaurer la grande peinture de notre patron Saint-Donat. Cette oeuvre d’art repose paisiblement au sous-sol de notre presbytère et risque de se détériorer à tout jamais si l’on ne fait rien.
La première cloche. Rapatrier la première cloche de Saint-Donat (1874) pour qu’elle retrouve enfin sa place aux portes de notre église avec, en bas relief, une épitaphe digne de son souvenir. Vestige d’un moulin. Essayer de découvrir la meule à grain du premier moulin à farine à Saint-Donat et qui serait quelque part près de l’Auberge La Perdrière avant qu’un quelconque bouleversement physique soit apporté au site actuel. Notre toponymie. Réaliser une petite brochure sur la toponymie de Saint-Donat (signification des noms de lacs, rivières, montagnes, nos rues...). Ce court document pourrait tout aussi bien se retrouver en annexe à notre carte routière municipale, pour ce qui relève de sa compétence, ou sur nos dépliants touristiques.
Autre propos. Saviez-vous que les résidents d’une rue peuvent changer le nom de celle-ci, en se gardant de suivre la réglementation qui s’applique ; ils n’ont qu’à en faire la demande à la municipalité. D’après moi, il y a des rues à Saint-Donat qui auraient grandement avantage à changer de nom afin d’être plus fidèles à notre histoire, à notre géographie, bref, à notre identité propre. Quelques exemples parmi tant d’autres : l’avenue du Lac pour l’avenue des Ripes (réf. Moulin à scie, ancien non de cette rue) ; une portion de la rue Principale en mémoire du fondateur de notre paroisse, le curé A.H. Coutu ; rue des Mésanges pour rue C.B. Powter, en l’honneur du fondateur du premier camp privé pour jeunes au Canada (1906-1974) ; remplacer rue du Domaine de la Sablière pour rue Agaming, premier nom du camp Powter ; le chemin Issa pour chemin Issa-Haël, du nom de la première famille Issa arrivée au début du siècle à Saint-Donat et originaire de Syrie. Et je pourrais en énumérer plusieurs autres.
Il y a encore à Saint-Donat des montagnes, des lacs et des rivières qui n’ont pas encore de désignation officielle. Également, aucun pont de chez nous n’a de désignation toponymique commémorative, ex. Le pont Coutu, de la Madone, etc. C’est à nous d’en proposer auprès de notre comité d’urbanisme municipal pour que ce dernier achemine une demande à la Commission de toponymie du Québec avant qu’il nous en soit <
Nos premiers chemins. Afin de commémorer nos deux chemins de colonisation qui ont fondé Saint-Donat, l’un en provenance de la région de Lanaudière (rte 125 ou <anc.>
> du nom du curé fondateur), et l’autre des Laurentides (rte 329 ou <anc.>
> dont ce chemin a une longue histoire à
Raconter), je suggère d’immortaliser sur une plaque de bronze ou matériau durable, placée dans le trottoir, la jonction de ces deux chemins qui s’est faite non loin du bureau touristique. Cela intéresserait plus d’un visiteur, croyez-moi.
À la recherche de nos ancêtres. Pour ceux et celles qui veulent renouer avec leurs ancêtres, le cours <
Également, je tiens à préciser que les démarches en généalogie sont les mêmes pour tous, que vous soyez de Saint-Donat ou de l’extérieur. Après les Riopel, Pagé, Lavoie, Ritchie, Marion, Simard et Michaudville, qui seront les prochaines familles à suivre le pas de leurs ancêtres ?
Photo-vignette : Un clin d’oeil pour les Pagé qui ont suivi le cours de généalogie de l’automne dernier. Chertsey, Saint-Emile et Saint-Donat furent leurs foyers d’adoption. Voici Arthur Pagé, fils de Norbert (1) et de Angèle Poliquin, et son épouse Julie Paquin, fille de Narcisse et de Julie Sylvestre. Ils se sont mariés à Chertsey le 7 janvier 1879. (1) Norbert Pagé épousa Angèle Poliquin à Saint-Paul de Joliette le 12 février 1851. En seconde noce, il épousa Célina Cantin le 27 octobre 1884 à Saint Ligouri.
Source : Claude Lambert, anthropologue-historien, Journal Altitude 1350. Février 1992